Aide financière à la formation dans le cadre de recrutements

Le dispositif « Préparation opérationnelle à l’emploi individuelle – POEI » a été simplifiée par la loi Plein Emploi promulguée en décembre 2023 (cf. Décret n° 2024-561 du 18 juin 2024). La loi a fusionné les dispositifs Action de Formation Préalable au Recrutement (AFPR) et POEI.

 

La POEI permet de former des candidats avant l’embauche, afin de leur permettre d’acquérir les compétences manquantes nécessaires au poste.

L’employeur, qui a déposé son offre à France Travail, formera un candidat pour cette offre. Le parcours de formation est adapté à l’entreprise et au poste de travail.

 

Pour rappel, la POEI s’adresse aux demandeurs d’emploi, aux salariés recrutés en contrat unique d’insertion (CUI) ou par une structure d’insertion par l‘activité économique, aux travailleurs handicapés employés dans une entreprise adaptée, et à leurs employeurs.

La POEI est ouvert à tous les secteurs d’activité (services à la personne, commerce, hôtellerie-restauration, transport, BTP …).

 

Concernant la typologie des contrats conclus à l’issue de la POEI, cette dernière est toujours valable pour le CDD d’au moins 12 mois, le CDI et le contrat d’apprentissage. Elle s’étend notamment aux contrats visés par le dispositif AFPR. Ainsi, les contrats éligibles à la nouvelle POEI sont les suivants :

  – CDI et CDI intérimaire

  – Contrat de professionnalisation (au moins 6 mois)

  – Contrat d’apprentissage (> 6 mois)

  – CDD (> 6 mois)

  – Contrat de mission (travail temporaire) conclu pour un emploi saisonnier (de 4 mois à 6 mois)

  – Contrat de mission (travail temporaire) d’une durée totale d’au moins 6 mois dans les neuf mois suivant la formation

 

Concernant les modalités du tutorat, le décret précise les prérequis du tuteur et ses missions.

Deux cas de figure pour le tutorat :

  – Un salarié se porte volontaire. Il doit justifier d’une expérience professionnelle d’au moins deux ans en rapport avec les compétences requises. Il peut accompagner 3 stagiaires maximum.

  – Pas de salarié volontaire ou répondant aux critères. L’employeur peut assurer lui-même le tutorat dès lors qu’il remplit les conditions d’expérience (au moins deux ans). Il peut accompagner 2 stagiaires maximum.

 

Pour plus d’information, s’adresser à l’agence France Travail la plus proche.